Les boules de cristal apparurent encore une fois, tourbillonnant graduellement sur elles-mêmes avant de se singulariser. Cette fois, c’étaient la Roue de la Fortune, l’Ermite, et l’Arcane sans Nom. Julia sentit une montée d’adrénaline en les diseur de bonne aventure. Les peintures semblaient encore plus exubérants, presque palpables, tels que si les images se superposaient à son environnement. La Roue de la Fortune brillait de caractères complexes, suggérant une métamorphose imparable. L’Ermite, avec sa lanterne vacillante, semblait informer un chemin noir. Mais c’était l’Arcane sans Nom qui la frappa le plus : une figure rachitique pressant parmi des traces, secouant une mensonger. En secret, une phrase ésotérique s’afficha : ' Les cycles se brisent, les secrets s’ouvrent, mais chaque luminosité dénudée projette une silhouette plus conséquente. ' L’air à proximité d’elle devint plus lourd. Julia cligna des yeux, mais l'impression de malaise persistait. Le site sembla réagir à sa présence de façon encore meilleur que la veille. Une vibration subtile émanait de l’écran, un bruit enroué, presque inaudible, mais qui résonnait dans sa seins. Soudain, un nombre de nombres fait son apparition dans le lieu inférieur droit de l’écran, pulsant suberticement, comme un cœur battant. Les mêmes nombres que ceux loggés dans le email de la veille. Julia les reconnut instantanément et sentit son souffle se dédire. Elle note les adresses internet sur un bout de papier, sans absolument ressentir la raison pour laquelle. Une parti inconcevable la poussait à agir, à s'adonner à ce fil invisible qui semblait l’appeler. En douce, une frousse sourde grandissait en elle, celle de se retrouver face à quelque chose qu’elle ne peut appréhender ni vérifier.
Elle passa la matinée à apprécier les dernières valeurs. Ils correspondaient à un bâtiment dépassé situé dans une zone industrielle à l’abandon, à grosso modo 40 kilomètres de chez elle. L’image astre cobaye sur son écran évoquait une société en reliefs, cernée de dendrite envahissante. Quelque chose dans la distribution des sites la troublait. Les lignes formées par les ombres et les murs extérieurs semblaient familières, plus analogues aux caractères qu’elle avait regardés sur les cartes du site. En début d’après-midi, elle se décida. Après avoir conçus son cartable avec une flash et un carnet, elle monta dans sa voiture et prit la route. Le itinéraire fut long et silencieuse, ponctué simplement par le clameur du moteur et les pensées de Julia. Arrivée sur place, elle découvrit un bâtiment ferme, rongé par le temps. Les fenêtres brisées et la façade fissurés témoignaient de son concession. Pourtant, nonobstant son esthétique désolée, l’endroit dégageait une aura bizarre. L’air semblait plus lourd, tels voyance gratuite en ligne 24/24 que si le site était humecté d’une présence invisible. En étudiant l’intérieur, elle remarqua des gravures sur un mur, légèrement effacées par le temps. C’étaient les mêmes nombres que ceux affichés sur son écran lors de sa dernière consultation sur Jolievoyance. En proches sa main pour les toucher, une impression de chaleur coutumière l’envahit. La pièce sembla coincer brièvement à proximité d’elle, et une vision éclata dans son mental. Elle vit une femme habillé d’un mantelet inquiétant, tenant un pendule brillant d’une luminosité de couleur blanche. La scène était floue, tels que observée par une vitre embuée, mais l’attention de la femme était extrême, presque hypnotique. Des simples mots silencieuse jaillissaient de ses lèvres, et efficacement que Julia ne soit en capacité de les entendre, elle en ressentait le poids. La vision disparut aussi brusquement qu’elle était création, la laissant légèrement désorientée. Le silence ambiant sembla encore plus opprimant, tels que si le bâtis retenait son souffle. Julia recula suberticement, intentionnelle qu’elle venait d’accéder à quelque chose d’inexplicable.